Face à une demande en baisse et des délais de vente qui s’allongent, il existe des astuces pour vendre un bien rapidement. Voici les éléments à prendre en compte pour réussir sa vente dans les meilleures conditions !
Ne pas surévaluer le bien à vendre
En cette période de crise, il est essentiel d’être en phase avec la réalité du marché. Ainsi, l’estimation du bien est une étape essentielle du processus de vente qu’il convient de ne pas négliger. Pour fixer le juste prix et éviter de surévaluer son bien, certains éléments doivent être pris en compte :
- le type de bien et les éléments principaux : appartement ou maison, surface, nombre de pièces, de chambres, parking, cave, grenier, présence d’extérieur (jardin, terrasse, balcon, etc.) ;
- l’environnement : le quartier, le niveau de sécurité, la mitoyenneté, la proximité des commerces et des écoles, l’accessibilité des transports, etc. ;
- les autres caractéristiques : luminosité, présence de vis à vis ou vue dégagée (monument, paysage exceptionnel, etc.), qualité des matériaux (moulures, pierre, poutre, etc.), exposition (un jardin exposé sud sera valorisé par exemple).
L’état du bien et la performance énergétique
La classe énergétique du bien est également un enjeu de taille pour bien vendre son bien. Alors que les prix de l’énergie ont flambé et que le gouvernement a placé la lutte contre les énergies fossiles au cœur de sa politique, il est essentiel de tenir compte de la consommation énergétique du bien. Un bien dont la classe énergétique est F ou G au diagnostic de performance énergétique (DPE), aussi appelé « passoire thermique », nécessite d’engager des travaux de rénovation. Le coût de ses travaux doit bien entendu être considéré pour la vente du bien. La mise en place de l’audit énergétique, obligatoire depuis le 1er avril 2023, permet en ce sens :
- d’établir un parcours de travaux cohérent pour atteindre une rénovation énergétique performante ;
- de bénéficier d’une estimation du coût de ces travaux visant à réaliser des économies d’énergie.
Par ailleurs, l’état du bien doit être soigneusement analysé. Un système électrique à mettre aux normes, un équipement de chauffage à remplacer ou la plomberie à remettre en état sont autant d’éléments à considérer pour bien fixer le prix de vente de son bien.
L’état du marché
Enfin, un dernier élément à ne pas négliger est la situation du marché. Dans un contexte global d’inflation et avec des taux d’intérêt qui augmentent, les conditions d’accès à l’emprunt sont complexes et les délais de vente sont de plus en plus longs. Selon le Conseil supérieur du notariat, le nombre de ventes devrait chuter de 15 % en 2023 par rapport à 2022. Pour vendre un bien actuellement, il est donc important de ne pas oublier que les candidats à l’achat sont confrontés à un coût du crédit qui augmente. Le prix fixé doit donc être en conformité avec le marché. Face à un pouvoir d’achat immobilier qui s’érode, un vendeur a donc tout intérêt à accorder une décote pour accélérer une vente.